Comment fonctionne l’IA?

Microsoft donne sa réponse: “La révolution actuelle de l’intelligence artificielle et de la science qui en découle est rendue possible par « une combinaison de 3 facteurs ». Selon Harry Shum : « une vaste quantité de data ; une puissance informatique extraordinaire, notamment grâce au cloud ; et des algorithmes révolutionnaires, basés sur le deep-learning ».

L’IA a ainsi fréquemment recours à l’apprentissage supervisé. Par exemple, on « nourrit » un programme avec des milliers de photos de voitures, étiquetées. Après cet « entrainement », le programme peut reconnaître, seul, des voitures de tous types sur les nouvelles images qui lui seront présentées”.

L’intelligence artificielle repose donc sur le traitement de données qui lui préexistent, et ont été le fait de l’homme.

L’analyse du New-York Times

Dès lors, Le New-York Times en déduit avec une certaine logique que “Microsoft et OpenAI ont utilisé notre travail pour développer et commercialiser leurs produits d’intelligence artificielle générative sans avoir la permission du Times ». Et il s’agit dès lors d’une « violation des droits d’auteur en terme de contenu et de travail journalistique ».
Selon la plainte, le journal estime à « plusieurs milliards de dollars » le préjudice subi, dans les faits et d’un point de vue légal.

Exploiter sans droit le travail de secteurs d’activités entiers avec pour conséquence directe et immédiate de les destiner aux poubelles de l’histoire, serait ainsi, selon le New-York Times, le modèle économique cynique et dévastateur de l’IA ?

Déjà les actions des artistes contre l’IA courant 2023

Un sérieux pavé dans la mare? Cette action vient en tout cas après qu’artistes, auteurs et illustrateurs ont porté plainte contre les entreprises d’IA pour non respect de leur propriété intellectuelle.

Affaire à suivre.

Bernard Chateau

photo de titre: Michael Dziedzic sur Unsplash

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