En marge du 11° Waterloo Historical Film Festival (le WaHFF) les Ecuries de Waterloo accueillent une exposition photo qui mérite le détour. Jusqu’au 5 novembre. Tous les jours après-midi, sauf le lundi.

Le photographe, qui conteste l’être: Hyppolite Girardot.

Celui qui est connu comme comédien et chroniqueur est pourtant diplômé aussi de l’École nationale supérieure des arts décoratifs. La maîtrise de l’espace, des lignes et des couleurs y trouverait-elle sa source?

Mais ce qui fait l’intérêt rare de cette exposition, c’est qu’elle est l’affaire d’un artiste complet. Entendez que la manière avec laquelle il fait dialoguer son Rollei 35 (et aujourd’hui son I-Phone) et sa plume offre un tout, marqué par une sensibilité rare, entre poésie et philosophie.

Remarquable.

On pense, à Waterloo, dans ces circonstances, au regretté Yves Vander Cruysen, qui a beaucoup donné à sa ville.

Et on se réjouit de découvrir la publication de “Un film disparaît“, par Hippolyte Girardot, au Seul (170 p., 18 €), surtout que Jérôme Garcin en dit le plus grand bien, dans l’Obs N°3083 du 2 novembre (page 80), dans une “balade mélancolique”: il y a là comme une belle continuité avec cette belle exposition.

Bernard Chateau,

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