On est généralement maçon de père en fils et l’on accomplit tous les travaux de la construction, même si l’on porte le sobriquet ce « machon» ou de « plafonneu » : murs, plâtres, pavements, voire la toiture.
L’outillage indispensable est encore des plus sommaires : quelques truelles « rpa-rou », et « platrèsse», quelques planches pour faire un « ourâch» (échafaudage), des « cuvelles» pour le plâtre, quelques « scoupe », paríois une « vac» (chèvre) pour soulever les matériaux. Nous sommes encore loin des futurs engins motorisés !
Les travaux de terrassement « el téras», peuvent être faits par le client, mais le maçon a généralement un aide-maçon qui prépare « el morti », apporte des briques, « rpar » (rejointoie) et peut ainsi éventuellement « aprènd el mesti » (apprendre le métier).
On demande rarement l’intervention d’un architecte pour une construction.
Le plus souvent, le projet est discuté entre le propriétaire et le maçon.
On « apats» (mesure au pas), ou pose les jalons.
L. TONNEAU – BECQ. D’après Gaston LEROY, « Dou temps d’no viy-parés», La vie en milieu rural vers 1930.

LE MACON
On est généralement maçon de père en fils et l’on accomplit tous les travaux de la construction, même si l’on porte le sobriquet ce « machon» ou de « plafonneu » : murs, plâtres, pavements, voire la toiture. L’outillage indispensable est encore des plus sommaires : quelques truelles « rpa-rou », et « platrèsse», quelques…