Le temps est une chose étrange…

En 1965, les Beatles chantent “Yesterday“. La chanson figure sur l’album “Help!”, ce qui n’est pas rien. Et sera reprise l’année suivante sur l’album “Yesterday and today”. On vous disait bien… le temps…

help! la pochette

Elle dit en refrain:
Oh, I believe in yesterday

The Beatles Yesterday and Today la pochette

Le refus du présent, et la crainte de l’avenir, disaient déjà la nostalgie, alors que les Beatles bousculaient le présent, et semblaient promettre un autre monde pour demain, tandis qu’il s’enfonçait dans la guerre du Viet-Nam..

Aujourd’hui, ressuscités de parmi les morts, les Beatles reviennent.

Grâce, dit-on, à la technologie de demain et qui semble pleine de dangers pour l’avenir: l’intelligence artificielle. Au passage est-il bien certain qu’un ingénieur du son, très doué, ne serait pas arrivé au même résultat, restera une question posée.

Mais comment s’appelle ce titre? “now and then“.

Now and then“.
Le temps n’est plus linéaire. Le temps s’inscrit dans une longue lignée de points de suspension. Le passé n’est plus un refuge. Il ne rend pas le présent supportable.
Le présent est. Mais dans une succession de fragments, qui se succèdent.
Il n’est plus question de regretter le temps perdu. Mais pas davantage de préjuger l’avenir: ce qui est sera.

Le temps de la résignation serait venu? Jamais il ne sera question de “to morrow”.

Bernard Chateau,




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