Les Grandes Villes, Paris ou Bruxelles en tête, ignorent le phénomène. Et les Z’Autorités.

Et pourtant, il mérite qu’on s’y arrête. Et le salue comme il le mérite.

En Occitanie, les plaques d’entrée des villes et villages sont la tête en bas. Et le phénomène n’est pas isolé: il se répand dans les départements de la Région, dans les Pyrénées Orientales, comme dans l’Aude. Il aurait débuté dans le Tarn. Nul doute qu’il gagne encore, et que d’autres seront touchés.

Mais d’où vient-il?

De deux syndicats agricoles, la FDSEA et les JA du Tarn, qui entendent dénoncer une situation où… “on marche sur la tête”.

Qui oserait sérieusement réfuter le diagnostic – qui ne touche pas que l’agriculture, aux prises aux injonctions contradictoires?

L’humour de la démarche ajoute à la pertinence du diagnostic et crée une réelle sympathie amusée. On finirait par lui trouver des ressorts d’humour belge, et on imagine bien le Chat de Philippe Geluck se planter à côté d’un poteau : « je ne savais plus où j’en étais, dans ce monde qui marche sur la tête… »

Reste la juste exaspération qu’elle exprime : elle vaut mieux que jacqueries et mérite d’être écoutée. Avant qu’elle ne change de mode.

Bernard Chateau,

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