J’ai retrouvé aux Archives de l’Etat à Mons, dans le Fonds Français, la lettre suivante. Je vous la présente avec son orthographe :
Carnières, le 12 juillet 1807
Le Maire et Membres du Conseil Municipale du Village de Carnières
A Monsieur le Sous-Préfet De …. de Charleroi.
Exposent que la cloche de leur Commune étant cassée depuis longtemps, il est de nécessité de la faire refondre; pour y parvenir il faut employer une somme de huit cent francs, tant pour acheter le métal manquant afin de la remettre à son poid primitif ; que pour peiyer la facon: ce qui a été reconnu par une expertisse faite par les gens de lart.
En conséquence nous vous supplions de vouloir nous authoriser a prendre la ditte somme sur les revenus de notre Commune.
BUGHIN, Maire
DARTEVELLE
BAUDOUX
RUCLOUX
FUMIERE
MALINGRET
LEPAGE
GARCY
La cloche dont il est question ci-dessus, « cassée depuis longtemps », n’était-elle pas celle ou une de celles qui avaient échappé au passage des Révolutionnaires français ?
R.B.

UN AUTRE SON DE CLOCHE…
En 1807, le Conseil Municipal de Carnières sollicite du sous-préfet l’autorisation de prendre en charge le coût de la cloche.