Une lettre de vœux en 1889

Dans le passé, il était une coutume selon laquelle les enfants, à l’occasion du Nouvel-An, lisaient à leurs parents une lettre de vœux.
Cette coutume a disparu, quoique je me souvienne qu’elle était encore en vigueur dans certaines familles dans les premières années de l’après-guerre 1940-45.
J’ai retrouvé celle que mon père, Léon Fondu, né en 1876, a adressée à ses pa- rents le 1er janvier 1889, soit lorsqu’il était âgé de treize ans.
Ce qui m’a frappé, c’est qu’il les remerciait de l’avoir autorisé à poursuivre ses études (il était élève de l’Ecole Moyenne de Fontaine-l’Evêque) alors que, disait-il, « tous ses petits camarades allaient déjà à la fosse» (sic).
J’aurais beaucoup aimé publier cette lettre dans son intégralité mais, malheureusement, elle a été entre-temps égarée.

Albert FONDU, un ancien Carniérois.
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