Il y a tout juste un an, William Dunker partait retrouver Julos Beaucarne, là où il se trouve. Pour le coup, ils ont des choses à se dire, depuis le temps, autour d’ “en bon’ crasse pinte”, surtout s’il fait “trop tchaud”….

Eno qu’c’est bon, ène bone crasse pinte
Qu’on bwat in plin mitan d’l’èsté
In riyant, in stant dvins n’bèle binde
In rwêtant l’fyiye du cabarèt?

Alors on se souvient des enregistrements des “Bons Week-ends“, produits par le Centre de Production de Charleroi de la RTBF, pour les vendredis soir de la Une, où il avait son rond de serviette.

On se souvient de “couleurs carolo“, où il prêtait avec conviction sa voix à une série de 8 x 26 minutes, autour du réveil des couleurs, à Charleroi, sur la RTBF. Donner des couleurs au Pays Noir, il ne fallait pas beaucoup insister. C’était en 2011.

On se souvient de son émotion, devant l’hommage qu’ « es binde » éyet Télé-Sambre avaient organisé: malade déjà, avec le moral qui “n’allait pas, parfois”, mais cela l’avait illuminé. C’était en 2014.

Moi, je me souviens qu’on a été un temps presque voisins, rue Flamand – si no è vero…, en Brabant wallon, qu’il a chanté.

dunker - vikan au sablon
dunker – vikan au sablon

Et je me souviens de son “live”: “vikan au Sablon“. Il faut dire que William était l’optimisme incarné: Ey’ Adon? Ca vin bén! Ces titres-là, il les portait. Aujourd’hui on a envie de lui demander: Asti bin seur?

dunker - ça va bîn
dunker – ça va bîn

Mais “vikan au Sablon“, son live et son dernier disque a été enregistré à Carnières, au Sablon, sur l’ancienne Place Communale. C’est peut-être un détail pour vous, mais pour moi ça veut dire beaucoup…

Bernard Chateau,

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